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Critique Batwoman Saison 1 : Chauve Qui Peut

Critique Batwoman Saison 1 : Chauve Qui Peut
Critique Batwoman Saison 1 : Chauve Qui Peut

Mal commencée, la saison 1 de Batwoman s’est évidemment terminée de la même façon, décevante. Et c’est peu dire.





Kate Kane devient Batwoman pour combattre le offense en 50’absence de Batman. The CW continue de faire une razzia des droits d’adaptation de DC Comics sur le petit écran et choisit maintenant la cousine de Bruce Wayne comme itération la summation proche du Dark Knight. Nul besoin de dire que cette tentative est un échec cuisant de laquelle rien (ou presque) n’est suffisamment bon pour être gardé.





Critique Batwoman saison 1 : chauve qui peut
©The CW




On a pris notre temps pour nous remettre de cette indigestion télévisuelle, la saison ane second’étant terminée le 18 mai sur The CW. En addition de digérer cette bouillie narrative et visuelle, on attendait surtout de savoir si une remplaçante serait trouvée pour Ruby Rose qui vient de claquer la porte et de raccrocher la cape. Une série en suspend donc, privée de sa leading actrice, qui venait pourtant de décrocher 50’exclusivité du crossover du Arrowverse en compagnie du nouveau Superman. Bref, c’est la hess cousin.





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A mi-chemin entre les New 52 et Rebirth, cette itération super-héroïque puise allègrement dans différentes influences papiers parce qu’il est difficile de s’attacher à une nouvelle héroïne qui n’est qu’un copié-collé du défunt Arrow. Alors pour développer l’bear on, The CW met en scène la cousine de Batman, Kate Kane, prête à reprendre boy masque face up à sa propre jumelle, Beth Kane aka Alice (Rachel Skarsten en parfaite roue libre). Une nouvelle distorsion du mythe de Lewis Carroll, cher à la psychologique gothamienne riche en cinglé. Une affaire de famille donc pour donner un peu de relief à un affrontement ambivalent mais dramatiquement manichéen, du bien vs du mal, un classique.





Critique Batwoman saison 1 : chauve qui peut
©The CW




Le problème, c’est que tout est trop classique justement. De la relation antonymique entre les deux frangines aux problèmes communicatifs avec la figure paternelle endeuillée, bornée (génial Dougray Scott) ou encore la squad des sidekicks de Batwoman, bien stéréotypés entre humour bas du front end et un non jeu affolant. Un va tout narratif caractéristique de la chaîne où on oscille perpétuellement entre format bouclé moralisateur avec une voix-off en guise d’exposition ou feuilleton insipide, aux rebondissements d’une prévisibilité rare. Quitte à introduire grossièrement des personnages iconiques sans aucune subtilité autre que le caméo forcé (coucou Hush).





Il fallait bien essayer, histoire que The CW trempe ses doigts de pieds velus dans le sacro-saint maître de fifty’univers DC Comics. Sauf que là encore, englué dans un formatage narratif criant d’incompétence et un soucis de mise en scène inexistant, le demonstrate devient une caricature de toutes les sorties de road de la chaîne adulescente. Sans parler de Ruby Rose, insipide à mourir, le exhibit tente, tant bien que mal, de camoufler un manque évident de budget (et de savoir-faire) avec une imagerie noire, désaturée, pour permettre aux chorégraphies mal montées de paraître le moins réaliste possible.





Bref Batwoman aura malheureusement tenté de voler de ses propres ailes sans parvenir à gagner une place justifiée dans le Arrowverse. Peut-être que Ruby Rose a finalement eu le nez fin. A suivre.





La saison i de Batwoman est disponible sur The CW.








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